Les cours.
Enfants
Adultes
Atelier création universitaire
Ici, vous trouverez les infos pratiques et pédagogiques concernant les cours donnés par Guillaume Loublier.
Pratiques : Lieu, horaire et public concerné.
Pédagogiques : contenus pédagogiques partagés.
Cours pour Enfants – Rentrée 2024-2025 -> Initiation, improvisation et cours semi-professionnel. Il reste quelques places.
Guillaume Loublier enseigne aux enfants au Club des Enfants Parisiens, à l’année et à la semaine en stage pendant les vacances scolaires. + d’infos en cliquant sur le lien vers Club des Enfants Parisiens.
Cours pour Adultes – Rentrée 2024-2025 -> Cours de théâtre & techniques d’Improvisation avec Guillaume Loublier. Les cours sont COMPLETS mais il y a une liste d’attente.
Guillaume Loublier enseigne aux adultes à l’École du 17EARTS , à l’année. + d’infos en cliquant sur le lien du site de l’École du 17EARTS.
Sur l’année 2024 – 2025 – Accompagnement personnalisé à domicile sur demande. tarif et infos complémentaires en contactant directement Guillaume Loublier.
Section ELEVES
Contenu pédagogique destiné aux élèves
Section PROF
Contenu pédagogique destiné aux enseignants
Sur l’année 2024-2025, Guillaume Loublier reconduit ses interventions de 2023-2024 en tant que formateur en art dramatique.
Sur l’année 2023-2024, Guillaume Loublier a animé dix groupes d’élèves théâtre aux âges et enjeux différents.
- Club des Enfants Parisiens – Paris, 75017.
- École d’Art Dramatique 17EARTS – Paris, 75017.
- Université IUT – 3 ème année BUT INFO COMM – Montreuil, 93100.
- Collège/lycée Hautefeuille – Courbervoie 92400
Le théâtre est un outil qui sert la démocratie. En mettant à disposition de tous et toutes les moyens d’améliorer notre faire-savoir, l’enseignant de théâtre permet de rééquilibrer les inégalités liées à nos bagages intérieurs. Nous n’avons pas tous les mêmes capacités de construire notre pensée et de la transmettre en rendant notre message lisible, et le messager, agréable. Notre parcours, nos rencontres et notre éducation nous ont façonné d’une certaine manière et nous ont mené à avoir tel ou tel rapport à notre parole. Rien n’est définitif. Grâce à la connaissance de soi et la pratique d’exercices, nous pouvons développer ces capacités, tant admirées chez d’autres et que l’on supposait ne jamais pouvoir obtenir un jour.
Je m’emploie à prendre soin du désir de scène de chacun et chacune qui varie selon les individus et qui peut évoluer.
Enseigner le théâtre c’est évidemment faire rencontrer les textes aux élèves mais aussi les amener à se rencontrer eux-mêmes, à affiner leur communication par les mots mais aussi par leur corps et de manière plus générale à conscientiser plus finement leur rapport au monde.
Avec les plus jeunes – enfants & adolescents – faire du théâtre est un excellent accélérateur de croissance et j’ai à coeur de m’adapter aux enjeux qui diffèrent selon selon les âges.
Ces mots un peu sérieux n’empêchent pas que faire du théâtre avec moi c’est avant tout fun !…pour le dire simplement. Et je tiens à ce que ce soit la saveur majeure sur une année pour tous et toutes.
Je suis avant tout leur accompagnant. Je suis responsable de leur plaisir qui passe par l’amusement, mais je suis aussi responsable de leur progression et de leur sécurité qui passent par des chemins plus recherchés et approfondis par l’enseignant lui-même »
Gagner confiance en soi / Améliorer ses prises de parole / Être soi-même au centre de l’attention / Se connaître et s’estimer /
Prendre un cours particulier.
Tel au 0617816005.
pourquoi pas moi
Pourquoi est-ce que j’irais embêter les gens avec mes flyers ?
Ce qu’il faut évacuer le plus tôt possible c’est précisément la question de la légitimité !
C’est le festival d’Avignon OFF et cela fait partie de l’évènement que des artistes parcourent les rues à la recherche du public. La vie et les goûts des gens ne sont pas marqués sur leurs visages. On ne sait pas qu’il ou elle ne va pas au théâtre, ni qu’il ou elle ne sera pas intéressée par le spectacle proposé. Il y a une part de mystère et c’est la rencontre qui nous donnera l’éclairage nécessaire.
-> Aller à la rencontre des gens en acceptant que des questions restent en suspens tant qu’elles ne sont pas posées d’une manière ou d’une autre ! Il n’y a qu’en brisant la glace, en osant se rencontrer qu’on pourra savoir si oui ou non il y a un intérêt.
Est-ce que je peux tracter un spectacle que je n’ai pas vu ?
Oui ! Je pense que tracter est l’art de la parole, exige du sens commercial et on peut faire l’économie de vivre l’expérience pour bien en parler. Evidemment, il faut connaitre les propriétés du produit culturel proposé, mais de là à en avoir une pleine connaissance, non je ne crois pas que cela soit nécessaire pour réussir à gagner l’intérêt d’un public.
Comment tracter ?
Tracter c’est séduire. Il ne faut pas craindre de faire l’usage de ses charmes, en tous genres, pour accompagner son discours. Avoir conscience de ce qu’on représente et savoir s’utiliser à bon escient.
Tracter c’est un risque en soi, alors pourquoi ne pas oser le risque de l’humour ? Je pense qu’il faut savoir prendre des risques et recourir à un brin d’humour, une remarque fantaisiste, toujours bienveillante et à propos. Ce qui permet de se surprendre soi-même, donc de maintenir son énergie parce qu’on peut vite s’ennuyer et trouver ça rébarbatif. Et s’autoriser un brin de folie permet aussi de marquer les esprits et d’associer le flyer à un moment.
C’est savoir s’adapter au contexte et aux personnes.
À Avignon, il y a quelques grandes situations similaires. Dans la rue, les passants. Dans les files d’attente. Aux tables de restaurants et bars.
À nous de nous adapter et de se faire une place dans ses trois contextes.
Quelques conseils en vrac !
Pour créer son contenu : -> Se poser la question : quelle expérience est-ce que j’aimerais vivre au Festival d’Avignon ?
Pour ce qui me concerne, avec le Horla, je me dis : Moi, quand je vais au Festival d’Avignon, j’aime voir des choses qui me remuent, qui sont intenses, desquelles je sors dans un autre état dans lequel je suis entré. Avec le Horla, il y a ça, il est question d’un personnage qui s’enfonce dans ses certitudes et qui perd pied avec la réalité. C’est intense, en tous cas je l’espère et je l’incarne avec ma sensibilité et ma sincérité. J’aime voir des spectacles avec des choix marqués de musique, de lumière etc…Avec le Horla, on a ça, il y a un compositeur, un auteur, un adaptateur, une mise en scène, un lieu qui met en valeur l’univers de cette adaptation. On est baigné dans une ambiance, il y a l’esprit de Maupassant, de l’audace de traiter d’un sujet d’actualité en insérant la technologie ce qui en fait un spectacle unique et inédit.
Pour gagner l’adhésion :
En plein discours, on sent rapidement si la personne écoute ou pas et si oui si elle est intéressée. Le cas échéant, il suffit de poursuivre et de bien noter les infos pratiques pour qu’elle se concerte avec elle-même sur la possibilité d’un point de vue planning et qu’elle se projette.
Si on sent une suspicion de désintérêt, il faut réussir à identifier la nature de ce dernier. Est-ce le registre ? Le sujet ? Notre crédibilité ? Le public est un client comme un autre et le client achète quand il est rassuré. À nous de savoir délicatement sonder l’obstacle, le cailloux dans la chaussure. Au Festival, on a tendance à être vu comme des foufous qui font des galipettes et qui crient dans un teeshirt troué. Et cela amène le public à se positionner dans une position haute par rapport à nous. En cas de suspicion de non-crédibilité, il faut sortir les munitions adaptées. Pour ce qui nous concerne, je sais que quand je témoigne de mes actions auprès des jeunes en établissement scolaires dans le cadre de médiation culturelle, tout de suite, l’écoute n’est plus la même. Je ne suis plus un amuseur seulement, mais un acteur qui peut collaborer avec des professeurs donc quelqu’un de sérieux qui ambitionne des choses sérieuses. Un peu comme si je pouvais survivre au festival et avoir une activité en dehors. Je pense que c’est ça : il faut parfois percer la petit coquille qui enferme les artistes dans le festival uniquement et réussir à leur évoquer, appréhender la réalité de nos activités professionnelles. Tout en réussissant par la suite à leur faire à nouveau une place ! « et vous, en venant voir ce spectacle, vous participez à ce projet » par exemple…mais il y a à préciser d’avantage pour cet exemple.
Pour garder l’énergie : Il faut s’évaluer non pas sur la réussite générée mais sur nos efforts engagés et continus.
Tracter un spectacle au Festival OFF Avignon
Pourquoi est-ce que j’irais embêter les gens avec mes flyers ?
Ce qu’il faut évacuer le plus tôt possible c’est précisément la question de la légitimité !
C’est le festival d’Avignon OFF et cela fait partie de l’évènement que des artistes parcourent les rues à la recherche du public. La vie et les goûts des gens ne sont pas marqués sur leurs visages. On ne sait pas qu’il ou elle ne va pas au théâtre, ni qu’il ou elle ne sera pas intéressée par le spectacle proposé. Il y a une part de mystère et c’est la rencontre qui nous donnera l’éclairage nécessaire.
-> Aller à la rencontre des gens en acceptant que des questions restent en suspens tant qu’elles ne sont pas posées d’une manière ou d’une autre ! Il n’y a qu’en brisant la glace, en osant se rencontrer qu’on pourra savoir si oui ou non il y a un intérêt.
Est-ce que je peux tracter un spectacle que je n’ai pas vu ?
Oui ! Je pense que tracter est l’art de la parole, exige du sens commercial et on peut faire l’économie de vivre l’expérience pour bien en parler. Evidemment, il faut connaitre les propriétés du produit culturel proposé, mais de là à en avoir une pleine connaissance, non je ne crois pas que cela soit nécessaire pour réussir à gagner l’intérêt d’un public.
Comment tracter ?
Tracter c’est séduire. Il ne faut pas craindre de faire l’usage de ses charmes, en tous genres, pour accompagner son discours. Avoir conscience de ce qu’on représente et savoir s’utiliser à bon escient.
Tracter c’est un risque en soi, alors pourquoi ne pas oser le risque de l’humour ? Je pense qu’il faut savoir prendre des risques et recourir à un brin d’humour, une remarque fantaisiste, toujours bienveillante et à propos. Ce qui permet de se surprendre soi-même, donc de maintenir son énergie parce qu’on peut vite s’ennuyer et trouver ça rébarbatif. Et s’autoriser un brin de folie permet aussi de marquer les esprits et d’associer le flyer à un moment.
C’est savoir s’adapter au contexte et aux personnes.
À Avignon, il y a quelques grandes situations similaires. Dans la rue, les passants. Dans les files d’attente. Aux tables de restaurants et bars.
À nous de nous adapter et de se faire une place dans ses trois contextes.
Quelques conseils en vrac !
Pour créer son contenu : -> Se poser la question : quelle expérience est-ce que j’aimerais vivre au Festival d’Avignon ?
Pour ce qui me concerne, avec le Horla, je me dis : Moi, quand je vais au Festival d’Avignon, j’aime voir des choses qui me remuent, qui sont intenses, desquelles je sors dans un autre état dans lequel je suis entré. Avec le Horla, il y a ça, il est question d’un personnage qui s’enfonce dans ses certitudes et qui perd pied avec la réalité. C’est intense, en tous cas je l’espère et je l’incarne avec ma sensibilité et ma sincérité. J’aime voir des spectacles avec des choix marqués de musique, de lumière etc…Avec le Horla, on a ça, il y a un compositeur, un auteur, un adaptateur, une mise en scène, un lieu qui met en valeur l’univers de cette adaptation. On est baigné dans une ambiance, il y a l’esprit de Maupassant, de l’audace de traiter d’un sujet d’actualité en insérant la technologie ce qui en fait un spectacle unique et inédit.
Pour gagner l’adhésion :
En plein discours, on sent rapidement si la personne écoute ou pas et si oui si elle est intéressée. Le cas échéant, il suffit de poursuivre et de bien noter les infos pratiques pour qu’elle se concerte avec elle-même sur la possibilité d’un point de vue planning et qu’elle se projette.
Si on sent une suspicion de désintérêt, il faut réussir à identifier la nature de ce dernier. Est-ce le registre ? Le sujet ? Notre crédibilité ? Le public est un client comme un autre et le client achète quand il est rassuré. À nous de savoir délicatement sonder l’obstacle, le cailloux dans la chaussure. Au Festival, on a tendance à être vu comme des foufous qui font des galipettes et qui crient dans un teeshirt troué. Et cela amène le public à se positionner dans une position haute par rapport à nous. En cas de suspicion de non-crédibilité, il faut sortir les munitions adaptées. Pour ce qui nous concerne, je sais que quand je témoigne de mes actions auprès des jeunes en établissement scolaires dans le cadre de médiation culturelle, tout de suite, l’écoute n’est plus la même. Je ne suis plus un amuseur seulement, mais un acteur qui peut collaborer avec des professeurs donc quelqu’un de sérieux qui ambitionne des choses sérieuses. Un peu comme si je pouvais survivre au festival et avoir une activité en dehors. Je pense que c’est ça : il faut parfois percer la petit coquille qui enferme les artistes dans le festival uniquement et réussir à leur évoquer, appréhender la réalité de nos activités professionnelles. Tout en réussissant par la suite à leur faire à nouveau une place ! « et vous, en venant voir ce spectacle, vous participez à ce projet » par exemple…mais il y a à préciser d’avantage pour cet exemple.
Pour garder l’énergie : Il faut s’évaluer non pas sur la réussite générée mais sur nos efforts engagés et continus.