Seul en scène théâtre
Le Horla de Guy de Maupassant – adaptation de Julien Gelas
Julien Gelas transporte le personnage principal à notre époque et fait planer le doute de la menace, non pas uniquement sur l’être invisible comme dans la version originale, mais sur l’Intelligence Artificielle sur laquelle il travaille.
Guillaume Loublier y voit l’opportunité de poursuivre sa démarche artistique de sensibilisation sur ces sujets auprès d’un large public en posant cette fois la question de la peur de la technologie.
Il ne s’agit pas de ne pas avoir peur de la technologie mais de ne pas faire de cette peur (ou d’un l’enthousiasme exacerbé, voire d’une technophilie hors-sol) une posture cristallisante. La peur ou l’enthousiasme, pour Guillaume Loublier, doivent être une étape vers la connaissance et la réalité sinon ces émotions risquent, comme pour le personnage du Horla, qui ne nourrit que son angoisse, de conduire à l’irrationnel. Comme Guillaume Loublier aime à le dire « il vaut mieux faire grandir nos échanges que nos fantômes ».
Synopsis.
Tout se déroule parfaitement pour « Lui ». C’est bientôt le salon de l’innovation où il doit présenter « Anxia » une Intelligence Artificielle particulièrement innovante et dotée de capacités encore jamais vues. Un investisseur a même largement soutenu le projet. Tout va pour le mieux. Tout. Tout sauf… Qu’il a de la fièvre. Et puis quelque chose l’angoisse…. Quelque chose d’invisible, d’impalpable, d’incroyable…Une sorte de présence qui se nourrit de Lui pendant qu’il dort. A-t-il perdu la raison? Quelle maladie le ronge? Heureusement pour Lui, il peut compter sur Anxia, son amie présente 24H/24, pour l’aider à déceler ce mystère et surtout à se consacrer sur le plus important : le travail. Mais plus son état se dégrade et plus il va soupçonner Anxia de lui vouloir du mal. Se sentant impuissant face à elle, il décide de se donner la mort jusqu’au moment où elle le raisonne et lui explique la réelle origine de son mal : un burn-out intense ayant entrainé des bouffées délirantes. Malheureusement il est trop tard. Il a enclenché avec regret la suppression de son Intelligence Artificielle.
Partenariat avec Olivier Parent, prospectiviste et co-directeur du festival des Mondes Anticipés
Olivier Parent, en quelques mots :
Directeur d’études prospectives issu d’une double culture artistique et scientifique, Olivier Parent fonde, en 2006, FuturHebdo.fr, le média de nos futurs immédiats. Sur ce site, des articles abordent les avenirs sur le mode du journalisme prospectiviste.
En 2015, Olivier crée le Comptoir Prospectiviste.fr, un bureau d’études en prospective stratégique et futur des organisations et sociologie des nouveaux usages, qui s’adresse aussi bien aux institutions (et associations) qu’aux entreprises.
Cette même année, il est Auditeur de l’IHEST, Institut des Hautes Études pour la Science et la Technologie, et il débute une collaboration avec le Huffington Post qui porte sur des analyses prospectives des films de Science Fiction, analyses qui désormais sont aussi produites pour le CNES et inCyber News. Ces chroniques sont toutes rassemblées sur le site Sciencefictiologie.fr.
Attaché à la valorisation de la culture populaire comme source d’inspiration pour demain, il s’intéresse aussi à l’étude des impacts de l’innovation sur les corps biologiques, sociaux, entrepreneuriaux, étatiques… Tous ces éléments contribuent à la création des Mondes Anticipés, festival nomade de prospective et d’anticipation, qui valorise l’innovation et les bonnes pratiques dans les territoires au gré d’un tour de France en perpétuelle évolution.
Auteur et Directeur de publication de la revue papier « FuturHebdo ». Auteur d’articles pour inCyber News (premier article à paraître en novembre 2023), Magazine Management (premier article à paraître en novembre 2023), Sanctum Labo-Crise (Ministère de la Transition écologique – uniquement papier), OpenScience, Horizons publics, Préventique (uniquement papier), Geab du LEAP, le Huffington Post, Ecko Magazine, The Conversation, INfluencia (uniquement papier)…
Co-auteur d’ouvrage collectifs du think tank les mardis du Luxembourg : « L’horrificq Disputatio », éditions du Comptoir, 2020, et « Chroniques de l’intimité connectée », éditions Kawa, 2016.
Conférencier/Consultant expert : Master ASIE (CY Cergy Paris Université), ISAD (Paris 2 Panthéon-Assas), AFINEF, ESCE, European Champions, ISEFAC, Cité des Sciences et de l’Industrie – Universcience, Radio Style, ARGIC-ARCCO, CNAM, IHEST/IHEDN, France Info, Radio Nova, Neo Domo, Ministère de la Recherche, INRA, Compagnons du Devoir…
Guy de Maupassant & le Transhumanisme
Le Horla de Julien Gelas, Cyberharcèlement au théâtre ?
Le Horla de Julien Gelas, figure littéraire du Cyberharcèlement au théâtre ? (cliquez pour lire l’article)
De la microbiologie de Louis Pasteur à la xénobiologie de Philippe Marlière
Cliquez pour lire l’article en lien avec le spectacle Horla, adaptation – « La biodiversité terrestre est étriquée et imparfaite. Elle pourra être élargie et dépassée en inventant des mondes vivants parallèles » – C’est une citation de Philippe Marlière, scientifique et un inventeur français, pionnier de la xénobiologie. Cette phrase trouve un écho édifiant avec les considérations répétées du protagoniste du Horla de Guy de Maupassant lequel ne cesse de mépriser sa condition biologique, imparfaite, face à la richesse potentielle du vivant. « Nous sommes quelques uns si peu sur ce monde, depuis l’huitre jusqu’à l’Homme, pourquoi pas un de plus ? » – (en parlant de l’humain) « ébauche d’être qui pourrait devenir intelligent et superbe ».